Tous les experts en référencement vous le diront, le monde du SEO est un domaine en constante évolution. Aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux – Facebook, Twitter, Google +… – qui viennent bouleverser les pratiques traditionnelles en référencement, naturel comme payant. Mais quel est réellement l’impact des réseaux sociaux sur le référencement ? Quelques réponses à vos questions.
Social Media Optimisation
Très débattue au sein de la communauté SEO, la question de l’impact des réseaux sociaux sur le référencement reste toujours un mystère. Certains affirment qu’ils n’ont pas vraiment d’impact prouvé, d’autres vous diront que si. En fait, la vrai réponse à cette question se trouve dans un juste milieu entre ces deux affirmations. On pourrait parler d’impact indirect.
C’est ce que nous a souligné Franck, de SEO.fr : « Les réseaux sociaux n’ont pas d’impact direct sur le SEO mais un impact indirect. A partir du moment où vous faites des actions autour de votre site, vous générez de la notoriété et du trafic. L’objectif est surtout d’obtenir du trafic qualifié à partir des réseaux sociaux pour votre site »
Il est vrai que les réseaux sociaux permettent d’une part de développer la visibilité d’un site, sa popularité et de générer du trafic qualifié, et d’autre part d’accroître le nombre de liens pointant vers le site, même si ces liens sont en nofollow. Or, il est avéré que la popularité d’un site, son trafic et ses backlinks ont effectivement un impact sur le référencement et constituent des signaux positifs pour Google. Ainsi, le SMO – Social Media Optimisation – serait bel et bien un levier SEO.
Toutefois, cet impact serait indirect. C’est du moins ce qu’explique Matt Cutts dans cette vidéo (en anglais) :
Selon lui, les réseaux sociaux ne seraient pas pris en compte par l’algorithme de Google et les pages de réseaux sociaux seraient traitées comme toutes les autres pages. L’impact des réseaux sociaux sur le SEO ne serait donc qu’indirect.
Corrélation ou causalité
En revanche, certaines études menées par plusieurs éditeurs de logiciels SEO, dont Moz.fr et Searchmétrics, semblent contredire l’affirmation de Matt Cutts. Ces étudent mettent en avant le fait que les pages les plus partagées, likées (Facebook), tweetées (Twitter) ou encore « plussées » (Google +) seraient statistiquement mieux placées dans les résultats Google qu’une autre page non partagée sur les réseaux sociaux, tous autres critères égaux.
Toutefois, bien que la corrélation ait été clairement établie, il reste toujours difficile de prouver une causalité entre SMO et SEO. Il est en effet tout à fait possible que la page soit partagée justement parce qu’elle est bien référencée, et non l’inverse. Il est donc impossible de savoir si c’est le SMO qui est au service du SEO ou l’inverse.
Le SMO, partie intégrante d’une stratégie globale
Quoi qu’il en soit, il est judicieux, voire prudent, de considérer le SMO comme partie prenante à une stratégie globale de référencement. Bien sûr, le SMO garde un effet limité sur le SEO et ne le remplacera jamais, mais, comme cela a été prouvé, il représente bel et bien un levier au référencement. Il convient donc de le considérer de manière complémentaire avec les autres actions menées en SEO, comme les techniques traditionnelles de mots-clés et de backlinks.
Vers un poids plus important dans le future ?
Gardons toutefois à l’esprit que le monde du référencement est en constante évolution et qu’il est toujours possible que ces valeurs changent dans le future. Matt Cutts a d’ailleurs souligné dans une autre vidéo que la place des backlinks en SEO pourrait bien être remis en cause un jour. Qui sait, peut-être que ce sont les réseaux sociaux qui récupéreront cette place. L’avenir nous le dira.